Article magazine national: Voiture Eologique sept / nov 2012
"Je suis un homme qui n'appartient à personne et qui appartient à tout le monde". Candidat aux élections municipales de 2020 à Valenciennes. Candidat Député dans la 21ème circonscription du Nord. Parution d’un livre : "Un citoyen engagé, Républicain". Actionnaire du journal Médiacités. Animateur radio "Les Agitateurs du Hainaut".
Depuis juin 2012, une nouvelle association a vu le jour sur Valenciennes dont l’objet est la promotion tous azimuts de la voiture électrique ! Un moyen de transport en vogue et incontournable avec néanmoins des limites et des contraintes lourdes !
A travers un trajet Valenciennes/Monaco, Laurent Lasselin, le dynamique président de l'association " Pôle industriel de liaison européenne du véhicule électrique ", a voulu mettre en lumière les difficultés inhérentes à l'utilisation d'un véhicule électrique en France !
Un trajet de 1168 km de Valenciennes à Monaco n'est pas chose aisée car la problématique des points de recharge des batteries se profile ! " Les bornes de charge rapide (30 minutes) sont trop peu nombreuses sur le territoire français. Après, vous pouvez opter pour une recharge lente (prise de courant classique en 5 où 6 heures) mais dans les deux cas, il faut trouver les sites ", explique Laurent Lasselin.
Durant ce périple entre le Nord et le Sud de l'hexagone, Laurent Lasselin a pu mesurer le chemin restant avant que la voiture électrique s'impose comme une réponse écologique, économique mais surtout pratique comme moyen de déplacement au quotidien des français !
" Sur la 21ème circonscription, il existe 160 véhicules écologiques (électriques et hybrides). Pour autant, seule la gare SNCF de Valenciennes propose un site avec 3 prises pour une recharge rapide", explique-t-il !
D'autres initiatives se font jour comme la chaîne de distribution Leclerc qui installe petit à petit l'ensemble de ses sites en France. Le promoteur VINCI équipe également ces parkings et plus près de nous le CH de Valenciennes est aussi équipé d'une borne de recharge rapide même si c'est à destination de son véhicule électrique propre !
La vocation de cette association est une mise en réseau des acteurs dans le domaine. " Le projet " Technopole " consacré exclusivement à tous les transports terrestres doit intégrer le véhicule électrique ! La recherche doit avancer dans le domaine ", poursuit Laurent Lasselin !
Certes, cette initiative est personnelle mais surtout pertinente dans une société où la mise en lumière est indispensable pour faire entendre une cause pourtant légitime ! L'avancée technologique répond, comme pour les autres sujets sensibles, aux critères de l'effet d'image, de mise en scène et il faut des citoyens responsables pour assurer et assumer cette responsabilité !
Daniel Carlier
Des bornes de recharges bientôt déployées
EDF annonce son intention d’investir dans le secteur des voitures électriques. Au rendez-vous mondial de l’Automobile à Paris, le groupe énergétique a en effet révélé la mise en place future d’une offre de bornes de recharge dédiée aux privés ainsi qu’aux collectivités. Pour EDF, la solution au blocage du développement des technologies électriques réside dans le manque crucial de ce type d’équipement. Dans ce sens, EDF, leader mondial de la production d’électricité a révélé avoir finalisé des accords de partenariats avec diverses firmes dont Nissan ou encore Schneider Electric pour la conception et la production de tels équipements. La gestion de cette activité sera confiée à Sodétrel, filiale du groupe. Un service de géolocalisation sera en outre mis au point pour permettre aux utilisateurs de ces équipements de les repérer.
Le spécialiste américain des voitures électriques a présenté un nouveau dispositif de recharge rapide conçue pour le Model S dans un premier temps et permettant une autonomie de 240 km en une trentaine de minutes.
240 km d’autonomie en 30 min
La firme américaine Tesla Motors vient de concevoir un chargeur fonctionnant avec l’énergie solaire dédiée à son Model S. Capable de générer 440Volt et une puissance de 100 kW en une trentaine de minutes, ce superchargeur tel que présente Elon Munsk permet une autonomie de 240km. Si pour l’heure la technologie fournit une puissance de 100 kW pour ce temps de recharge, Tesla compte prochainement élever cette performance à 120 kW. Le système, conçu dans un premier temps pour le Model S et son pack de 85 kWh sera certainement étendu à d’autres modèles de la marque puis à des véhicules concurrents. Pouvant être branché directement sur la batterie, le superchargeur de Tesla présente également l’avantage d’éviter de faire transiter le courant par les équipements électroniques.
Un système utilisant l’énergie solaire
Prévoyant le problème de surplus de consommation électrique qu’engendrerait l’alimentation d’un tel système de recharge rapide ainsi que de l’ensemble du réseau des stations accueillant le dispositif, Tesla, en partenariat avec SolarCity a fait appel à l’énergie solaire. En effet, des panneaux photovoltaïques seront installés au dessus des stations de recharge fournissant l’énergie nécessaire. Tesla entend développer la technologie pour permettre de diriger l’excédent de puissance fournie par cet ensemble vers le réseau électrique environnant. La firme inaugurera six premiers points de recharge en Californie où le Model S pourra être rechargé gratuitement ! L’expérience s’étendra bientôt à l’Europe et le continent asiatique.
Une quinzaine de députés et sénateurs du nord de la France, majoritairement de droite et du centre, ont écrit au Premier ministre pour lui demander quelles étaient «les intentions du gouvernement quant à son engagement» sur le canal Seine-Nord, selon un communiqué diffusé vendredi.
Alors que près d'un milliard d'euros ont déjà été dépensés (...), le gouvernement est aujourd'hui loin de tout mettre en oeuvre pour pérenniser la construction du canal et n'a pas solutionné les différends opposant les partenaires publics et privés du projet», écrivent les parlementaires dans un communiqué publié vendredi. Les députés Jean-Pierre Decool, (Nord, apparenté UMP), Francis Vercamer (Nord, UDI) ou encore Guy Delcourt (Pas-de-Calais, PS), et des sénateurs comme Jacques Legendre (Nord, UMP) ou Caroline Cayeux (Oise, UMP) font partie des signataires de ce courrier adressé à Jean-Marc Ayrault.
Nous demandons donc solennellement au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et à son gouvernement, de prendre conscience de l'importance de ce projet, vital pour notre économie locale et nationale, et d'agir en conséquence!», écrivent-ils. Début septembre, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a affirmé que le «dialogue compétitif» en vue de la construction du canal Seine-Nord se poursuivait, lançant un appel à l'Europe afin d'obtenir des financements supplémentaires pour la viabilité du projet.
Serpent de mer de l'aménagement du territoire depuis une vingtaine d'années, le canal Seine-Nord risque d'être le premier grand projet d'infrastructure abandonné par le nouveau gouvernement socialiste, faute d'un financement suffisant.
Votre délégué régional Ecologie Radicale Laurent Lasselin
Ecologie Radicale Information:
Réflexions sur une tarification progressive de l'énergie.
Cette réflexion est extraite d'un communiqué de « Sauvons le Climat » du 25 septembre 2012.
mail: comm_edit@sauvonsleclimat.org
Les députés François Brottes et Bruno Leroux ainsi que l'ensemble des députés PS et apparentés ont déposé une proposition de loi établissant une tarification progressive de l'énergie.
Il s'agit essentiellement d'instaurer un système de bonus-malus, visant à inciter les propriétaires à investir dans la rénovation thermique des logements et bâtiments, associé à des mécanismes permettant de lutter contre la précarité énergétique.
En tenant au niveau des principes « Sauvons le Climat » pose quelques remarques fondamentales : Comme le mentionnent ses auteurs la loi sera complexe.
Cette complexité résulte précisément du mélange de deux objectifs : l'amélioration des performances énergétiques et la lutte contre la précarité.
Mélanger ces objectifs conduit à une loi complexe, voire illisible.
La variété des situations est tellement grande que tout barème sera forcément très injuste pour certains et trop favorable pour d'autres.
Il eut sans doute été préférable d'ouvrir un débat sur la précarité énergétique et les différents moyens de la rendre plus supportable avant de privilégier l'instrument proposé par la loi, ceci dans l'esprit de concertation prôné par le Président et le Premier ministre lors de la récente Conférence Environnementale.
Au passage on peut déplorer que la précarité énergétique soit restée le parent pauvre de la CSPE -autour de 2% du montant annuel !- et qu'elle a peu mobilisé la classe politique. On constatera qu'il y a eu bien moins de textes législatifs ou règlementaires sur cette question que sur l'obligation d'achat de l'électricité produite par les énergies renouvelables... L'extension de la CSPE à toutes les énergies devrait être envisagée.
L'instauration du système de bonus-malus tel que proposé est très discutable. Dans son principe, ce système peut être intéressant s'il conduit à une action à courte échéance. Dans le cas particulier de la loi projetée le nombre de malus imposés étant bien supérieur au nombre de rénovations thermiques pouvant être réalisées annuellement, certains propriétaires devront attendre fort longtemps (disponibilité financière ou charge des entreprises) avant de pouvoir effectuer les travaux leur permettant d'échapper au malus. Ce ne sera donc plus un malus mais bien une sanction. En sens inverse, les bonus distribués aux propriétaires de logements déjà aux normes ne serviront à rien. Il est vraisemblable que ce ne seront pas les plus pauvres qui auront accès à un tarif avantageux mais ceux dont les logements sont bien isolés. Surprotéger certains au dépends des autres aura nécessairement un effet pervers. -Si la charge de la gestion est transférée aux distributeurs le risque est grand de les voir se saisir de cette opportunité pour peser sur le prix de l'énergie. Il semblerait par contre que les services fiscaux soient parfaitement équipés pour ce faire.
Il leur serait facile de faire peser directement le malus sur les propriétaires, seuls en mesure d'effectuer les investissements nécessaires. -L'examen de la loi au regard de sa compatibilité avec le droit communautaire ne sera sans doute pas superflue. Rappelons que notre tarif réglementé, qui est déjà une dérogation au droit communautaire, devrait être supprimé en 2014.
En effet, le nombre des logements anciens pouvant être rénovés thermiquement dépassera difficilement 500.000 par an, alors que le nombre de malus distribués devrait être de l'ordre de 20 millions. Certains propriétaires devraient donc attendre près de 40 ans avant de pouvoir réaliser les investissements leur permettant d'échapper au malus.
Des infrastructures insuffisantes voire absentes :
J'ai pu constater lors de mon périple qu'il n'y avait sur les aires et les stations-service d'autoroute , ni moyen de charge lente accessible, ni aucun moyen de charge rapide.
Par contre certains parkings disposent de prises de charge lente, qui devraient être étendus à tous les parkings mais également ils pourraient proposer des stationnements gratuits dans les centres-villes.
Sur autoroute, la voiture consomme plus, car on roule plus vite. Par contre, en ville, avec le système de récupération d'énergie, chaque freinage permet de récolter de l'électricité et de recharger la batterie. L'autonomie est ainsi augmentée.
Mais une des difficultés, c'est de conduire la nuit: ill faut allumer les phares. Tout de suite, la voiture consomme plus d'énergie. Ensuite, c'est le vent. Quand vous roulez contre lui, vous êtes obligé d'accélérer un peu plus. Finalement, pour éviter la dépense d'énergie je n'allumais ni la climatisation, ni le chauffage.
Le fait d'avoir des bornes de rechargement rapide dans les aires d'autoroute permettrait d'élargir les possibilités des véhicules électriques à une échelle nationale et non plus locale comme c'est le cas actuellement.
Sans très grands efforts logistiques , la voiture électrique pourrait devenir la voiture de tous les jours pour de nombreuses personnes et pourquoi pas un véhicule économe pour toutes les distances.
Pour cela le temps de charge doit être réduit, il faut donc cartographier et tenir à jour (par exemple par une application GPS internet) tous les points de rechargements rapides dans les infastructures telles que les gares, tramways qui disposent de parkings et de courant fort et sur les autoroutes.
Les constructeurs quant à eux doivent rendre le véhicule plus économique en énergie par un moyen de chauffage moins gourmand ou une meilleure isolation, étendre la capacité de réserve de charge de plus 20 % et intégrer un système de GPS pour repérer les points de charge actifs pour éviter la réelle l'angoisse de la panne très pesante lors de longs trajets.
Les pétroliers qui investissent déjà dans l'énergie photovoltaïque ou éolienne, devraient envisager la vente de cette énergie propre dans leurs stations.
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Lasselin Laurent
Président du pôle industriel de liaison européen du véhicule électrique
Président du Rallye Monaco Valenciennes.
Membre Parti Radical et Ecologie radicale.