La clairière de l'Armistice du 11 novembre

Publié le 10 Novembre 2020

La clairière de l'Armistice du 11 novembre


Nous avons l'obligation morale de se souvenir des événements historiques tragiques et de ses victimes. Près de dix millions de morts dans le monde et un déluge de feu sans précédent pour cette guerre. La première guerre mondiale (1914-1918). Ce conflit sanglant qui a coûté la vie à près d'un million et demi de Français. 

L'Arc de Triomphe les grands prix de Rome école des beaux arts de Valenciennes

A la veille de la guerre, les grandes puissances Européennes sont soudées par des alliances dans deux "camps" principaux : d'un côté, la Triple-Entente (France, Royaume-Uni, Russie) et de l'autre, la Triple-Alliance, ou Triplice (empire allemand, empire austro-hongrois et Italie).

Voici, en 19 dates-clés, les principales étapes de cette guerre, la plus meurtrière de l'histoire de France.

 

- 28 juin 1914 : assassinat de l'archiduc François-Ferdinand

 

- 31 juillet 1914 : assassinat de Jean Jaurès

 

- 3 août 1914 : l'Allemagne déclare la guerre à la France

 

- 22 août 1914 : le jour le plus meurtrier de l'histoire de France

 

- 6-11 septembre 1914 : première bataille de la Marne

 

- 22 avril 1915 : première utilisation d'un gaz toxique

 

- 7 mai 1915 : le paquebot Lusitania est torpillé par les Allemands

 

- 23 mai 1915 : l'Italie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie

 

- 21 février-18 décembre 1916 : bataille de Verdun

 

- 1er juillet-18 novembre 1916 : bataille de la Somme 

 

- 6 avril 1917 : les Etats-Unis entrent en guerre

 

- 16 avril 1917 : bataille du chemin des Dames et mutineries

 

- 7 novembre 1917 : "révolution d'Octobre" en Russie

 

- 8 janvier 1918 : les 14 points du président Wilson

 

- 3 mars 1918 : traité de Brest-Litovsk entre l'Allemagne et la Russie

 

- Juillet 1918 : seconde bataille de la Marne

 

- 11 novembre 1918 : signature de l'armistice

 

- 28 juin 1919 : signature du traité de Versailles


Le 26 mars 1918, à Doullens « le général Foch est chargé par les gouvernements britannique et français de coordonner l'action des armées alliées sur le font de l’Ouest » Le président du Conseil Georges Clemenceau justifie ensuite ce choix : « Je me suis dit : essayons Foch ! Au moins, nous mourrons le fusil à la main ! J'ai laissé cet homme sensé, plein de raison qu'était Pétain ; j'ai adopté ce fou qu'était Foch. C'est le fou qui nous a tirés de là ! ».

À Beauvais, le 3 avril, il obtient la « direction stratégique » des opérations militaires.

Le 14 avril il reçoit officiellement le titre de « général en chef des armées alliées en France » ou généralissime.

Le 2 mai, la deuxième conférence d'Abbevilleétend les pouvoirs de Foch au-delà des Alpes. Foch a désormais la charge de coordonner l'action des Alliés sur tout le front occidental depuis la mer du Nord jusqu'à l'Adriatique.

Bien qu'il ait été surpris par l'offensive allemande au Chemin des Dames, il parvient à bloquer les dernières offensives allemandes de l'année 1918.

Le 22 juin, le Comité de guerre retire au commandant en chef des armées françaises en titre, le général Pétain, son droit d'en appeler au gouvernement en cas de désaccord avec le général Foch, commandant en chef des armées alliées. Les refus de Pétain d'appliquer les directives de Foch mettaient en péril l'action militaire des alliés et les relations avec la Grande-Bretagne. Foch cumule désormais les fonctions de commandant en chef des armées françaises et alliées.

Par Décret du 7 août 1918, il est élevé à la dignité de maréchal de France, et c'est avec cette distinction qu'il planifie et mène l'offensive générale qui force l'Allemagne à demander l’armistice, le 11 novembre 1918. Il est le seul maréchal de France de la Grande Guerre à recevoir cette distinction en exercice avant l'armistice.

Il fait partie des signataires alliés de l’armistice de 1918 conclu dans la clairière de Rethondes. La clairière de l'Armistice est la clairière où se trouvait le wagon dans lequel ont été signés l’armistice du 11 novembre 1918 entre la France, ses alliés et l'Allemagne. Le jour de l'armistice, il est nommé à l'Académie des sciences, et dix jours plus tard il est élu à l'Académie française, au fauteuil n°18. Il a également été membre de l'académie de Stanislas.

Après la guerre, il est élevé à la dignité de maréchal du Royaume-Uni en 1919, puis à celle de maréchal de Pologne en 1923.

 

Laurent Lasselin

Rédigé par laurent Lasselin

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article